le capitalisme a tué l'existence
en la privant d'humanité
une puissance nouvelle
celle qui pense
qui commence par dire " Non à tout "
Cyril Mokaiesh
relève d'une chanson française
pour (r) éveiller les consciences
les truands de la finance
laissent en héritage
des systèmes sociaux en échec
les truands de la finance
laissent en héritage
des systèmes sociaux en échec
tes chaussures ? élégant
ta coupe de cheveux ? élégant
ton look ? élégant
ta couleur préférée ? l'absence de couleur
ta coupe de cheveux ? élégant
ton look ? élégant
ta couleur préférée ? l'absence de couleur
ton langage ? celui des marchands
tes phrases ? celles toutes faites du marketing
ta pensée ? celle toute prête des sachants élégants
tes relations ? pack de rugby
un échange ? c'est vous que ça intéresse
un échange ? c'est vous que ça intéresse
dialoguer ? utiliser tout ce que dit quelqu'un contre lui
ton projet de vie ? trouver une nouvelle drogue légale
ton but ? piéger le con sommateur
ce que tu donnes le plus spontanément à un inconnu ? un crachat
la liberté ? des cases qui t'emprisonnentton but ? piéger le con sommateur
ce que tu donnes le plus spontanément à un inconnu ? un crachat
l'égalité ? tu as vu ça sur quelle planète
la fraternité ? obstacle ou ignorance
la vie ? à la limite des clichés sans jamais en sortir
ton obsession ? élégant
ton passe temps ? la médisance
ta musique ? cadence industrielle
ton côté ? le bon celui des puissants
ton bonheur ? se trouver bien dans une félicité servile
ta boisson préférée ? éructer 112 milliards de rots
tu disais les terrasses de café ?
pour un peu il n'y aurait plus de passants
tu seras un robot social
tu disais le bonheur ?
le froid crispe les gens
et le métal
quand les hauts fourneaux sont à froid
le mittal a toujours chaud
la lucidité est la blessure
la plus proche du soleil
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
Rudyard Kipling
if Bernard Lavilliers
activer de nouveaux systèmes
renoncer à écouter le bruit de fond dominant
prendre le risque d'ouvrir les yeux
Enfin, qui ne verrait que nous sommes encore un pays de castes ?
Les écarts excessifs de revenus,
la moblilité sociale insuffisante,
les rentes de situation,
les préjugés de tous ordres et de tous bords,
la conjonction des égoïsmes d'autant plus féroces qu'ils sont comblés,
cloisonnent le pays et le divisent contre lui-même.
Pays alourdi dans sa marche qui,
faute de pouvoir secouer à temps les conservatismes,
s'en remet aux idéologies extrêmes, au délire partisan,
aux tempêtes de mots, et ne parvient jamais à accomplir des réformes,
qu'en se donnant l'apparence de faire des révolutions.
il n'y a rien à espérer d'une société qui écrase
il n'y a rien à espérer de communautés
qui se réfugient derrière leurs prévarications
il n'y a rien à espérer du désespoir
Don't Lose Your Cool
vous zaussi
vous connaissez de ces gents
qui disent :
t'es bavard
tu ne parles pas comme tout le monde
je sais tout
mais je dirai rien
la France assise dans ses préjugés viscéraux
qui encadre la liberté sous toutes ses formes
pour la réduire à l'état de bribes
on commencerait bien par répondre
t'es bobard
tu parles comme tout le monde
- t'es bobard
bobards
bobards
bobards
bien heureux ceux qui parlent
bien heureux ceux qui ne parlent pas comme tout le monde
bien heureux ceux qui ne se laissent pas entrainés
par les
les mensonges déversés à grands flots
rendent les gens heureux
dans l'ivresse deleur aveuglement
les vérités que nous nous chuchottons
pour ne pas déranger les voisins
nous éloignent les uns des autres
le grand cirque médiatique
est chargé d'empêcher les cons sommateurs
de comprendre qu'ils ne comprennent pas
mais il arrive un moment
où les masses d'eau qui ont porté le navire
s'enfuient de tous côtés
se battre pour l'espoir
il y a quatre ans
je ne croyais pas être si près de la vérité
en suggérant que les SS seraient devenus $$
la réalité est que certains $$ ont financé les SS
Henry Ford Prescott Bush General Motors ...
les opposants à la guerre du Viet Nam
connaissaient les rouages
Brassens Brel Ferré Ferrat Prévert Jean Moulin...
Jean-Pierre Chabrol Jacques Chaban Delmas ont laissé les 200 indices
ce n'est pas une question de nations
de communautés
mais de culture du fric
et des motivations des salopards
et pire que tout
de leur indifférence
de tous les pays
de toutes les couleurs
mais surtout de l'absence de couleur
se méfier des mensonges
que les historiens sont chargés d'écrire
se taire
serait collaborer
se taire
serait collaborer
établir l'histoire des flux financiers
à quoi servent ces milliardaires
qui se sont goinfrés sur des désastres humains
et qui vont léguer leur fortune à qui ? à quoi ?
un institut de philanthropie ?
de la philanthropie d'entre soi ?
ils n'ont pas pour but le bien commun
mais cultivent une pensée inégalitaire
provoquer des guerres mondiales et des massacres
leur importe peu
puisque les gouvernements ne font que le jeu des milliardaires
les hommes politiques passent leur temps à la lutte pour le pouvoir
et non à ce pourquoi ils ont été élus
établir une concertation mondiale des travailleurs
pour redonner au travail sa vraie valeur
commencer par revaloriser les métiers ingrats
arrêter ce métier de spéculateurs
qui ne sont que des truands en cols noirs
l'espoir ne peut venir que d'une société
qui a retrouver le sens de l'échange
de la philanthropie d'entre soi ?
ils n'ont pas pour but le bien commun
mais cultivent une pensée inégalitaire
provoquer des guerres mondiales et des massacres
leur importe peu
puisque les gouvernements ne font que le jeu des milliardaires
les hommes politiques passent leur temps à la lutte pour le pouvoir
et non à ce pourquoi ils ont été élus
établir une concertation mondiale des travailleurs
pour redonner au travail sa vraie valeur
commencer par revaloriser les métiers ingrats
arrêter ce métier de spéculateurs
qui ne sont que des truands en cols noirs
l'espoir ne peut venir que d'une société
qui a retrouver le sens de l'échange
la vie c'est du partage
le bonheur est là
où veut bien le voir
la plus proche du soleil
activer de nouveaux systèmes
oui
se battre pour l'espoir
ouvrir la voie
ouvrir la voie
Bernard Lavilliers
et un concert très chaleureux de 2h10 ce soir à Brest
ken e vi gwelet Bernard !
la vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent
c'est d'apprendre à danser sous la pluie Sénèque
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