Michel Polnareff fait partie de ces chanteurs époque
qui continueront d'être l'horloge de demain
les tubes au programme
aucun titre du nouvel album
hormis l'homme en rouge
des journaleux nous ont livré sur ce titre
un bobeau témoignage de leur milieu auto centré parichien
quand le cri tique tic tics
et toc en stock
d'aucuns sex'tasient
Polnareff a su se jouer des commérages
au long de sa carrière
mais zaussi en s'ex'ilant
prendre le temps la distance
nous informer de cette Amérique mercantile
qui aurait pour but ultime de créer des générations de bisounours
main d'oeuvre corvéable
une bonne moitié de la population laissée pour compte
tandis que l'achat tendance des $aigneur$
serait un crachat d'arrogance
dans sa feuillantine de mépris
une musique aussi vieille
que le sang et la sueur des serfs
et mon ami Milan Kundera éclaire ces hédonistes piégés
dans un monde de requins de la finance
il ne s'agit pas de reconnaitre des égaux
il s'agit d'en faire
1990 George Herbert Walker Bush accède à la présidence des USA
aux États-Unis D'âme et fric la toison pubienne se dit Bush
aussi lorsque les hommes se retrouvent devant l’intimité de leur femme
le Président leur apparait de manière subliminale
les Américains sont victimes d'une vague de débandade généralisée
les Américains sont victimes d'une vague de débandade généralisée
jours de tonnerre
ils frappent à la porte de derrière
que personne ne vient ouvrir
1ère Guerre de la Gaule
les femmes portent la culotte
les femmes portent la culotte
et le ticket de métro à par raie
le désir n'est plus qu'un tunnel sous la terre
le désir n'est plus qu'un tunnel sous la terre
le ciel les prai ries disparaissent
dans le sens de la con sommation de crèmes et lotions
dans le sens de la con sommation de crèmes et lotions
la pétrochimie au se couilles de la croissance graphique
Bill Clinton essaie de combler le déficit pubis
mais un nettoyage à sexe dans le salon ovale
une subvention pubis déplacée
et c'est le drame
une subvention pubis déplacée
et c'est le drame
George Johnny Walker Bush accède à la présidence des États-Unis Dames et fric
par une érection truquée
2ème Guerre de la Gaule
ce sont les années poupées barbelées
tempête du désert
tempête du désert
le Trésor Pubis n’est plus reconnu
le désir a été rasé à sexe
on en a mis un autre à la place
le petit chat est mort
le matin elles rasent leur paradis
le soir elles sont pétro chimie (il tousse)
elles tiennent pas compte des abstentions
ni oui ni non ça fait coup nul
les temps sont difficiles euh
la suite sur
http://unspectateur.blogspot.fr/2015/12/dun-outrage-au-pubis.html
Michel Polnareff s'entoure de musiciens
aux allures de mercenaires du rock
le lead guitariste se la joue solide
et assure aussi le chaud de ces dames
la gageure serait un seul en scène de Michel
avec piano et son public
le moment le plus poignant du spectacle
est sans doute lorsque Polnareff interprète
l'homme qui pleurait des larmes de verre
une pause est ménagée en milieu de concert
les guitaristes se livrent à une joute de guitare hard rock
d'autant plus surprenante
que Polnareff qui s'est essayé à beaucoup de styles musicaux
n'aurait pas encore composé pour le public d'AC DC
ni de Joe Satriani
même si certaines chansons des années 80
ne sont pas étrangères au style de Van Halen en plus soft pop
les fascismes sont toujours le résultat d'une grande obéissance
plutôt que de bêler dans le troupeau
le parcours de Michel Polnareff montre qu'il est bon de se rebeller
la vie comme un champ de coquelicots
à Michel Polnareff
ce poème de Vladimir Vyssotski : les rumeurs
et ce poème de Bernard Dimey : il faut réinventer le bonheur
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