
quelle belle terre de contrastes
Hilary Hahn a demandé à de nombreux compositeurs
de créer des oeuvres courtes
certaines cristallisent
dans la déjà tradition musicale du XXème siècle
le monde agressif
d'une civilisation à l'agonie
qui chercherait à éviter l'asphyxie
et trouve des musiques élégiaques
repos de ceux qui savent encore accéder aux choses de la vie
quitter pour de bon
le sombre et noir
retrouver les couleurs
ouvrir les portes les fenêtres
le devoir musical sera bien de ne plus respecter la partition
prendre le contre pied de mélomanes juste maniacs
partir d'un nocturne
d'un prélude
et selon l'humeur du moment
improviser
tellement de musiciens le font pour eux
ou en répétition
Claudio Abbado le fait depuis tant d'années
avec ses jeunes musiciens
pourquoi ne sortirait-il pas
lui aussi
un album d'improvisations
de tempi soudain renversants
la sonorité de la salle Pleyel est quand même bien sèche
espérons que la nouvelle Philharmonie
n'accouchera pas d'une nouvelle désastreuse Bastille
jouer dans les rues des villes
c'est se rendre compte de belles sonorités
naturellement partout
pourquoi finalement toujours enfermer la musique
dans une salle
en tant que producteur
j'inviterais Hilary Hahn
à jouer au square Jean Perrin
concrétiser le rêve du poète
ce serait hilarant
et même
Ha Hah Hahn
In 27 Pieces : the Hilary Hahn Encores
encore
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