des ouvrières du Bangladesh
pays parmi les plus "pauvres" de la planète
mais aux couleurs si chatoyantes
peut-être resté riche de ça
Clarika
artiste auteur interprète
ancrée dans le réel
une chanson pour honorer les ouvrières du Bangladesh
111 morts
qui valent bien quelques roupies
un samedi soir !
sur la Terre
et six mois après
1000 rescapées qui attendent toujours leur dernière paye
une machine infernale
1700 morts en huit ans
pour jeter sur les étales occidentales
de trébuchantes plu$ value$
tandis que les lunettes noires quittent la reine
Clarika salue les CDI
les antidépresseurs
les suicides
qui ne sont plus de nature humaine
les $tatistique$ Ultralibérale$
confirment une guerre qui ne porte pas son nom
Clarika revient à des chansons plus légères
mais toujours dans la pulsation de l'air du temps
du réel
pour rejeter un monde factice de cons sommateurs
un univers doré où même le soleil est $ou$ tranquillisants
1h45 de concert
où des centaines de personnes seront restées écouter chanter danser
et 21 juin oblige
une cohorte de badots qui passent
formatés à zapper
et ne prennent pas le temps
le temps était clément
il le sera encore
et Clarika sera au Trianon le 28 novembre 2013
New-York durant l'ouragan Sandy
un monde occidental qui perd ses couleurs
au profit du vert de gris
et soudain plongé dans le Noir
excepté la tour Goldman $ach$
illuminée comme en plein noël
Merry Christma$ $o dear Dollarkozy Brothers
indeed
un des incendies d'une entreprise insalubre de textile
en activité un samedi soir
sur la Terre
tout est $ou$ contrôle
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