Bernard Lavilliers - Agen Centre des Congrès - 27 novembre 2014
















 






































le Centre des Congrès d'Agen
jouxte un Hypermarché
une zone commerciale
facilité pour les voitures à se garer
curieuse impression de se voir passer à côté de la Halle aux chaussures

pour passer à un concert qui plus est de Bernard Lavilliers
nonobstant ses fameuses chaussures rouges

fouille peu ordinaire à l'entrée
des vigiles zélés s'amusent
les Dollarkozy Brothers seraient-ils dans la salle ?
à première vue non
la France authentique
qui sait encore applaudir chaleureusement

le Centre des Congrès ressemble à un grand hangar carré
petite appréhension avant le concert
mais non le son est très bon
et se répartit bien mieux qu'à l'Olympia
même sur les côtés les spectateurs n'encaissent pas d'enceintes directionnelles

fond de salle en 1ère catégorie !   
: (     au tourneur



























Bernard Lavilliers a modifié légèrement son programme
par rapport au début de tournée
l'album Acoustique vient de sortir
les Mains d'or est jouée dans sa nouvelle version
tambours du chaudron

le concert sera cependant plutôt électrique
dimensionné pour une grande salle
Bernard Lavilliers régulièrement en solo
la part belle aux chansons des années 70 et 80
riche répertoire qui mériterait de raviver prochainement la Samba et Fortaleza

point de "Y'a pas qu'à New-York"   (snif...)
peut-être trop tubesque et non écrite par Lavilliers
mais 2h10 généreuses
pour ne pas être dupes du comment va le monde
il va commères sang























qu'est-ce que la psychologie ?
une technique de marketing
un outil de manipulation
un divertissement sadique pour d'infects marionettristes

qu'est-ce que la Normalité ?
une norme alitée super rieure
une morne alitée

pourquoi la société a t-elle tant intérêts
à véhiculer que le savoir est triste ?
il faut bien que les rentiers
continuent de tirer les ficelles dans les centre-mondes

qu'est-ce qu'une croyance ?
une prison mentale
qu'elle soit religieuse  politique  financière

qu'est-ce que la liberté ?
une peur qui les dérange dans leurs prisons mentales

tu pars avec ta voiture
tu fais de l'autoroute
tu vois du béton
tu vois du bitume
tu fermes les yeux
tu arrives en ville
tu cherches une place
tu trouves une place
tu fais un tour autour de la place
tu repars avec ta voiture
tu fais de l'autoroute
tu vois du béton
tu vois du bitume
tu fermes les yeux

- c'est bien Albi ?
- oh Albi y'a rien à voir là bas
- mais vous êtes restée autour de la gare ?

- c'est bien Agen ?
- oh Agen y'a rien à voir là bas
- mais vous regardez quoi avec vos yeux...


le jacassement humain
est la honte du monde animal




















- à Marseille  j'ai vu une pancarte
    Marseille La Capitale
- à Béziers   une pancarte vantait
     Béziers Capitale du vin
- à Toulouse  on m'a soufflé que
    Toulouse est La Vraie Capitale
- à Genève  on m'a soufflé que
    en Suisse on parle quatre langues
    qu'il y a trois religions
    que toutes les Organisations Mondiales sont las
    que Genève a inventé la Révolution Française
    que Genêve ne fait pas partie de la Communauté Européenne
        mais participe à Euromillions
    que Genève est la Capitale Mondiale
- et qu'est-ce que tu as répondu ?
- les Stéphanois disent que Lyon
   est dans la banlieue de SaintÉ
- je connais un pays
    où chacun parle sa propre langue
    et aucune de mauvaise



Musique




1h25 des 2h10 du concert




le Voleur de Talan  - Pierre Reverdy        (extraits)


























Caprices - 1818 - Goya ou Velasquez























effet d'automne le matin à Moret - Francis Picabia - 1904


baigneuses à Pierrefonds
Henri Lebasque - 1898



portrait d'Hélène André
Jules Frédéric Ballavoine




Le résultat seul compte
Le tableau qu'il soit à l'huile
qu'il soit fait d'étoffes
de ciment ou de la boue des chemins
n'a qu'une seule signification : 
la qualité de celui qui l'a créé 
et la poésie qu'il porte en lui
Tout est permis
tout est possible
pourvu que derrière le tableau
un homme apparaisse
tel qu'il est
tout nu
comme la vie
et voilà
j'ai tout dit
il n'y a plus qu'à regarder
et si quelques uns
ayant regardé
s'attardent 
et sentent sourdre quelque sympathie pour l'homme que je suis
j'aurais gagné
si j'ai perdu
et si nul ne tend la main
je remettrai les miennes dans mes poches
plus profondément

Tant pis
t'en fais pas Marie
t'es jolie...

                                   Roger Bissière - déclaration - octobre 1947

























Toyen - ils me frôlent dans la nuit - 1957



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