Bernard Lavilliers et Cyril Mokaiesh - Brest - février 2018





le capitalisme a tué l'existence
en la privant d'humanité



une puissance nouvelle
celle qui pense
qui commence par dire  " Non à tout "

Cyril Mokaiesh
relève d'une chanson française
pour (r) éveiller les consciences

les truands de la finance
laissent en héritage
des systèmes sociaux en échec






tes chaussures ? élégant
ta coupe de cheveux ? élégant
ton look ? élégant
ta couleur préférée ? l'absence de couleur
ton langage ? celui des marchands
tes phrases ? celles toutes faites du marketing
ta pensée ? celle toute prête des sachants   élégants
tes relations ? pack de rugby
un échange ? c'est vous que ça intéresse
dialoguer ? utiliser tout ce que dit quelqu'un contre lui
ton projet de vie ? trouver une nouvelle drogue légale
ton but ? piéger le con sommateur
ce que tu donnes le plus spontanément à un inconnu ? un crachat
la liberté ? des cases qui t'emprisonnent
l'égalité ? tu as vu ça sur quelle planète
la fraternité ? obstacle ou ignorance
la vie ? à la limite des clichés sans jamais en sortir
ton obsession ? élégant
ton passe temps ? la médisance
ta musique ?  cadence industrielle
ton côté ?  le bon   celui des puissants

ton bonheur ?  se trouver bien    dans une félicité servile
ta boisson préférée ? éructer 112 milliards de rots 
tu disais les terrasses de café ?
pour un peu il n'y aurait plus de passants


tu seras un robot social


tu disais le bonheur ?








le froid crispe les gens
et le métal

quand les hauts fourneaux sont à froid
le mittal a toujours chaud




la lucidité est la blessure 
la plus proche du soleil







Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties 
Sans un geste et sans un soupir ; 

Si tu peux être amant sans être fou d’amour, 
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, 
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, 
Pourtant lutter et te défendre ; 

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles 
Travesties par des gueux pour exciter des sots, 
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles 
Sans mentir toi-même d’un mot ; 

Si tu peux rester digne en étant populaire, 
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, 
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, 
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; 

Si tu sais méditer, observer et connaitre, 
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, 
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre, 
Penser sans n’être qu’un penseur ; 

Si tu peux être dur sans jamais être en rage, 
Si tu peux être brave et jamais imprudent, 
Si tu sais être bon, si tu sais être sage, 
Sans être moral ni pédant ; 

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite 
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, 
Si tu peux conserver ton courage et ta tête 
Quand tous les autres les perdront, 

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire 
Seront à tout jamais tes esclaves soumis, 
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire 
Tu seras un homme, mon fils.


                                             Rudyard Kipling
                                                                             if    Bernard Lavilliers











activer de nouveaux systèmes

renoncer à écouter le bruit de fond dominant

prendre le risque d'ouvrir les yeux


Enfin, qui ne verrait que nous sommes encore un pays de castes ?
Les écarts excessifs de revenus,
la moblilité sociale insuffisante,
les rentes de situation,
les préjugés de tous ordres et de tous bords,
la conjonction des égoïsmes d'autant plus féroces qu'ils sont comblés,
cloisonnent le pays et le divisent contre lui-même.
Pays alourdi dans sa marche qui,
faute de pouvoir secouer à temps les conservatismes,
s'en remet aux idéologies extrêmes, au délire partisan,
aux tempêtes de mots, et ne parvient jamais à accomplir des réformes,
qu'en se donnant l'apparence de faire des révolutions.

                                                       





il n'y a rien à espérer d'une société qui écrase

il n'y a rien à espérer de communautés
qui se réfugient derrière leurs prévarications

il n'y a rien à espérer du désespoir

Don't Lose Your Cool







vous zaussi 
vous connaissez de ces gents
qui disent :

t'es bavard
tu ne parles pas comme tout le monde

je sais tout 
mais je dirai rien


la France assise dans ses préjugés viscéraux
qui encadre la liberté sous toutes ses formes
pour la réduire à l'état de bribes

on commencerait bien par répondre

t'es bobard
tu parles comme tout le monde

- t'es bavard
- t'es bobard

bobards
bobards
bobards

bien heureux ceux qui parlent
bien heureux ceux qui ne parlent pas comme tout le monde
bien heureux ceux qui ne se laissent pas entrainés

par les 




les mensonges déversés à grands flots
rendent les gens heureux
dans l'ivresse deleur aveuglement

les vérités que nous nous chuchottons
pour ne pas déranger les voisins
nous éloignent les uns des autres

le grand cirque médiatique
est chargé d'empêcher les cons sommateurs
de comprendre qu'ils ne comprennent pas

mais il arrive un moment
où les masses d'eau qui ont porté le navire
s'enfuient de tous côtés


se battre pour l'espoir






il y a quatre ans
je ne croyais pas être si près de la vérité 
en suggérant que les SS seraient devenus $$
la réalité est que certains $$ ont financé les SS
Henry Ford   Prescott Bush   General Motors ...

les opposants à la guerre du Viet Nam 
connaissaient les rouages


Brassens   Brel   Ferré   Ferrat   Prévert   Jean Moulin...  
Jean-Pierre Chabrol   Jacques Chaban Delmas ont laissé les 200 indices


ce n'est pas une question de nations
de communautés
mais de culture du fric
et des motivations des salopards
et pire que tout
de leur indifférence

de tous les pays 
de toutes les couleurs

mais surtout de l'absence de couleur

se méfier des mensonges
que les historiens sont chargés d'écrire

se taire
serait collaborer

établir l'histoire des flux financiers

à quoi servent ces milliardaires
qui se sont goinfrés sur des désastres humains
et qui vont léguer leur fortune à qui ?   à quoi ?
un institut de philanthropie ?
de la philanthropie d'entre soi ?
ils n'ont pas pour but le bien commun
mais cultivent une pensée inégalitaire

provoquer des guerres mondiales et des massacres
leur importe peu

puisque les gouvernements ne font que le jeu des milliardaires

les hommes politiques passent leur temps à la lutte pour le pouvoir
et non à ce pourquoi ils ont été élus

établir une concertation mondiale des travailleurs
pour redonner au travail sa vraie valeur

commencer par revaloriser les métiers ingrats

arrêter ce métier de spéculateurs
qui ne sont que des truands en cols noirs


l'espoir ne peut venir que d'une société
qui a retrouver le sens de l'échange


la vie c'est du partage


le bonheur est là
où veut bien le voir


le rire est la lucidité
la plus proche du soleil


activer de nouveaux systèmes

oui
se battre pour l'espoir

ouvrir la voie








Bernard Lavilliers 
et un concert très chaleureux de 2h10 ce soir à Brest

ken e vi gwelet  Bernard !








la vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent
c'est d'apprendre à danser sous la pluie          Sénèque
















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