Ceux
Hilary Hahn dans le concerto d'Antonin Dvorak
au regard de la discographie actuelle
que l'on pourrait qualifier de presque mésestimé
et qui était enregistré ce soir
Dvorak est en train de quitter ses premières symphonies robustes
pour davatange de fluidité dans sa pâte orchestrale
qui servira mieux sa recherche de grandiose
et de metissage des cultures
les symphonies 7 et 8 de Dvorak
gagneraient à être mises à l'honneur d'une programmation
de même que le concerto pour violon d'Anton Arensky
Philip Jordan indisponible
Lahav Shani chef d'orchestre israëlien
dirige les Wiener Symphoniker
un symbole fort dans nos temps toujours troublés
revoir les Derniers jours de Pompeï de Sergio Leone
c'est entendre des généraux romains revenir de guerre
de " Syrie et de Palestine " ( ! )
un pardon
serait possible
pour peu qu'il finisse par y avoir demande de pardon
une vie commune serait possible
les Protestants auraient-ils assez étanché leur soif
de revanches secrètes
suggérer à toutes les hautes finances
qu'elles soient protestantes catholiques juives arabes ou asiatiques
d'arrêter d'avancer sur le chemin de la cupidité
d'arrêter le commerce des armes
certes lucratif du jeu de la destruction / reconstruction
et autre prédation des richesses ennemies
le partage des arts pourrait être un nouveau chemin
du partage des richesses
et de la joie de vivre ensemble
les nouvelles générations
sauront-elles trouver une détente générale
entendre la 4ème symphonie de Brahms
c'est être au firmament de la musique symphonique
profondeur gravité certes mais surtout luminosité
un des joyaux de la discographie de Claudio Abbado
les Wiener donnent en bis l'allegretto grazioso
des danses slaves Op 46 de Dvorak
puis une gourmandise viennoise
la Tritsch Tratsch Polka de Johann Strauss II
et là les 80 musiciens du Wiener Symphoniker déroulent
avec la virtuosité d'un soliste
de quoi avoir envie de réserver pour une matinée du nouvel an
quoique la Tritsch Tratsch ne soit pas jouée chaque année
mesurer la chance d'avoir terminé la soirée
sur cette note de gaité
- Tritsch Tratsch ?
- que l'on peut traduire par bavardage
- fait référence aux commérages de Vienne
- que l'on peut dédicacer aux Parichiens
- on ne vous a pas vu au concert de Julia Fischer...
- nous avons vendu nos places
- vendu ? vous n'avez donc pas d'amis à qui les offrir
- êtes-vous donc si prêts de vos sous ?
- si prêts de nos sourds
- nous n'avons pas encore transféré tous nos milliards pétrochimiques
au Luxembourg et en Belgique
- allons allons ne me dîtes pas que vous payez encore l'ISF...
- nous avons renoncé à la mercantilisation
- pour un million de doll'art
- pour l'amour de l'art ?
1925 - 2016
Natalie et ses amis Laurent Naouri et Karine Deshayes
petite déception
Natalie Dessay ne chante des Nuits d'été de Berlioz
que Villanelle et l'île inconnue
ce recueil n'est jamais mieux servi que par une voix féminine délicate
Laurent Naouri se charge du Spectre de la Rose et Au cimétière
l'orchestration de Berlioz peut paraître là dans un registre masculin bien pataud
Laurent Naouri montrera ses qualités dans les duos et trios de Mozart
Karine Deshayes une voix pleine et affirmée
qui ferait merveille dans les 4 derniers lieder de Richard Strauss
trois voix complémentaires
pour autant de contrastes dans les airs de Mozart
les voix qui éclatent
donnent tout leur relief à l'espace sonore
Luc Olivier Merson - la Vérité - la Famille - Musée d'Orsay
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