Hélène Grimaud à la Philharmonie de Paris
en cette 1ère journée de COP21
la préscience de Laurent Bayle ?
l'adagio de Samuel Barber
en hommage aux victimes du 13 novembre 2015
cet adagio que David Lynch avait choisi pour Elephant Man
et que l'on peut dédier également aux exclus
de quelque nature que ce soit
les respirations
des Kammerorchester des Symphonienorchesters
des Bayerischen Rundfunks
trouvent des suspensions assez saisissantes
dans cette nouvelle philharmonie
la suite du programme se voudrait une ôde à la joie retrouvée
voir Héléne Grimaud
quasi dodeliner
avec une gourmandise évidente
s'amuser à déjouer tous les pièges tendus par le jeune Johann Sebastian
du 1er concerto pour piano de Bach
et oui
il se murmure dans la salle
parmi les pianistes chevronnés
que tout le monde n'arrive pas à ce degré de maîtrise
et y aurait-il eu un jeune Bach
sans un Vivaldi auparavant
vous connaissez l'histoire de l'oeuf
quoi de n'oeuf
tout se renouvelle
quand arrive le sourire
avec le 20ème concerto pour piano
Hélène Grimaud respire les sentiments que Mozart a voulu partager
une résonance en bis de concert
pour peu
pour peu
on croirait voir le Mont Blanc en transparence
autant l'avouer
après une écoute un peu sèche et très classique sur disque
de la symphonie n°60 de Haydn
de la symphonie n°60 de Haydn
l'idée avait germé de rester sur le concerto de Mozart
les Bayerischen ont cependant offert un adagio
très chambriste
et d'autant plus délicat
Radoslaw Szulc vient comme rassurer d'un air badin
et nous promet un moment d'hilarité
qu'en terme parisien choisi
l'on pourrait traduire par un bonbon de cocasserie
oui la symphonie de Haydn est sous titrée le "distrait"
cela fait du bien de voir que même dans le clacissisme
les compositeurs savaient s'affranchir de carcans très quadrillés
jeunes pousses
à gauche
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