Hélène Grimaud - Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Philharmonie de Paris - 14 janvier 2015






































le bâti ment souffre encore de plus que de petits détails

pas de guichets dans le hall
mais des tables posées en urgence

des toilettes ici ou là encore hors service

des parties manifestement en travaux
interdites au public

le plafond du 6ème étage parcouru de fils électriques qui pendouillent partout

mais au 4ème étage
celui de la corbeille présidentielle
les finitions sont plus achevées
si ce n’était les traces de peinture ou de poussière un peu partout
qui révèlent des travaux non finis
et une moquette posée en urgence
et qu’il faudra probablement changer
puisque les ouvriers étaient à nouveau dans la salle de concert
aussitôt le public parti






























6ème  étage pour la 2ème catégorie
la vue est plongeante et lointaine
le son symphonique a besoin d’espace et d’ampleur
















Manuel Valls et des ministres sont dans la salle

François Hollande arrive
manque de trébucher
les balcons sont abruptes
et il n'y a pas de rambardes
qui faciliteraient et rassureraient les personnes handicapées 

les applaudissements passent rapidement à une ovation
de cour qui se retourne sur le Président




pour un abonné ‘normal’
il n’était pas possible le 1er jour de l’ouverture de la billeterie
d’obtenir une place de 1ère catégorie
en prix subventionné à 40 euros
un faux prix 
puisque toutes ces places étaient préemptées pour des invités














lors de la première partie du programme
perception un peu lointaine
les musiciens avouent ne pas avoir eu assez de temps
pour tester le déplacement du son
certains musiciens ne savent pas s'ils doivent retenir 



des extraits du requiem de Gabriel Fauré
un signe de séparation de l'Église et de l'État ?
un signe de consécration d'une nouvelle Église ?
dommage de les jouer sans l’Agnus Dei
pièce essentielle de cette oeuvre
l'orgue est déjà bien visible
mais ne sera inauguré que fin octobre (!)

(le programme avait été établi avant les attentats de janvier 2015)


le concerto de Maurice Ravel
oeuvre quasi chambriste 
dimensionné pour une salle moins grande
met en relief la délicatesse d’Hélène Grimaud










































les sièges de catégorie 1   sont Noir Absolu
Praemium Imperiale
les sièges de catégorie 2   sont beiges
la catégorie 3    marron

un satisfait a eu ce trait de génie :
un concept de ségrégation de castes
on ne peut plus visible

 




Claudio Abbado voulait croire en la musique
comme facteur pour rassembler

Daniel Barenboïm fait jouer ensemble
des musiciens juifs et palestiniens

il s’agit bien là de partage
et non d’accaparement de richesses au profit de quelques uns








  













liberté d’aller écouter de la musique

le lieu est ouvert prématurément
cela ne fait aucun doute

quand le bâti ment
tout ment

le coût du chantier a probablement été minimisé au départ
l’Etat a lancé un chantier de 200 millions d’euros
qu’il n’aurait peut-être pas décidé 
si la facture s’était élevée à 400 millions

et comme pour le Cent Quatre
également ouvert prématurément
la Mairie de Paris rogne sur le budget de fonctionnement
qui passe de 36 à 30 millions d'euros




***** +



les ouvreurs font sonner un timbre
pour inviter les spectateurs à gagner à nouveau
la salle des concerts pour  la 2ème partie

on croit deviner que la sonorisation d'annonces dans la salle
n'aurait pas encore été établie



une commande au compositeur Thierry Escaich
semble nous dire que cet Ircam 
Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique

n’accouche que de contre copies
et aucun langage neuf depuis bientôt 50 ans ( ? )
les mathématiques tournent en carré

2 pièces de Maurice Ravel dans un même programme
pourquoi 2 Ravel et pas de Debussy
blacklisté sans doute

Daphnis et Chloé est une pièce
qui permet de mesurer l'acoustique de cette salle
qui en début de soirée manquait de subjuguer
plusieurs spectateurs se sont néanmoins rendus compte 
que leur perception est meilleure qu'à Pleyel
l'évidence en fin de concert est que le son se répartit bien mieux
à comparer avec le nouvel auditorium de la Maison de la Radio
les acousticiens savent aussi que leurs essais ne sont pas finis



un programme musical qui semble avouer
que depuis cent ans 
aucune composition française n'est réellement devenue un classique

la Turangalila symphonie d'Olivier Messiaen
mais trop longue pour une soirée d’ouverture
on ne vas pas infliger 1h10 de musique d’affilée
à des esprits qui ont de plus en plus de mal à se concentrer

les jeunes quasi inexistants dans la salle
en dehors des ouvreurs et ouvreuses
décrochent quand les phrases dépassent 5 secondes
dans ces conditions comment tenir un raisonnement
et pourquoi tenir un raisonnement
lorsqu’il ne s’agit plus que de sauver les appâts rances


depuis Ravel 
rares sont les compositeurs qui se sont imposés

Francis Poulenc   mozartien élégant trop léger pour certains

Alan Stivell
dont la Symphonie Celtique déroule des sonorités
comme en question devant l'inconnu 

Georges Delerue
une sélection de ses oeuvres de la Nuit Américaine   du Mépris
tiens tiens
de Radioscopie   du Dernier Métro...










Les bienfaits du froid


Engoncés dans nos manteaux,
prêts à dégainer bonnets et écharpes, nous fuyons le froid.

Or, ses vertus sont multiples quand on sait comment l’accueillir.

« Le froid nous veut du bien », assure Solenn,
qui affronte les basses températures uniquement vêtue d’un léger blouson de toile.

Difficile à croire pour ceux qui ont traversé l’enfance bercés par les  
« Couvre-toi, tu vas tomber malade, tu vas attraper du mal ».
Comme si le froid représentait un risque à ne jamais prendre.

À force de l’avoir entendu de nos parents
et de l’avoir répété à nos enfants
« les éloignant de leur ressenti instinctif »,
déplore Anne-Marie Filliozat, psychanalyste, psychosomaticienne

cette mise en garde a fini par nous convaincre de notre incapacité
à nous adapter aux variations de température.

et d’ajouter : 

« Les mots, les croyances, la représentation mentale agissent sur le corps. 
Cela fait de nous des frileux au sens global du terme. »

Il suffit de s’observer en hiver : cou enfoncé, tête baissée, corps contracté…

Une posture qui amplifie la sensation de froid.
  
Le froid provoque une vasoconstriction :
le diamètre des vaisseaux diminue 
suivie d’un effet réactionnel de vasodilatation : 
les vaisseaux se dilatent 
avec une augmentation du débit sanguin.

Résultats : la microcirculation est stimulée,
les cellules sont correctement nourries et drainées,
ce qui permet aux organes d’être bien alimentés,
explique le docteur Philippe Blanchemaison, angiologue et phlébologue,
adepte de la nage en hiver.

Contre indication pour les personnes cardiaques.

En agissant sur la circulation, le froid prévient, par exemple,
l’apparition de varices et freine la chute des cheveux. »
Il libère aussi des endorphines –
d’où une diminution de la douleur, du stress, et un sentiment euphorique 
et augmente les lymphocytes, cellules de l’immunité.

« Il a été démontré qu’une exposition répétée au froid stimule nos défenses,
améliore la qualité du sommeil et de l’humeur »,
confirme Christophe Hausswirth, chercheur à l’Institut national du sport,
de l’expertise et de la performance (Insep).

La thérapie par le froid, ou cryothérapie, intéresse de plus en plus la médecine.

La dernière variante est la cryothérapie du corps entier.
Cette technique, consistant à exposer un patient à des températures 
comprises entre - 110 °C et - 140 °C pendant trois minutes,
permet de soulager les douleurs corporelles, en agissant comme un stimulateur psychique.

Les Sportifs de haut niveau connaissent le pouvoir de récupération du froid.
Des patients se passent maintenant d'antalgiques ou de morphine,
sur une période de six mois après une semaine de cryothérapie
(10 séances à raison de 2 séances de 3 minutes par jour sur 5 jours).

Le handicap ne disparait pas.
Mais le froid aide à mieux le supporter 
et à retrouver une vie plus harmonieuse.
 
Les pays scandinaves, l'Allemagne, la Pologne pratiquent la cryothérapie depuis les années 1980;
la France ne s'y est mise qu'à la fin des années 2000.
 
Pas encore d'agrément de la Sécurité Sociale.
Pour les patients, il faut donc suivre la cryothérapie sur ses congés
et payer 340 euros (34 euros la séance x 10, ou 45 euros la séance ponctuelle),
après avis médical d'un docteur de l'INSEP.
 
Sans aller dans la chambre cryogénique de l'INSEP,
il suffit de profiter du froid l'hiver, en se couvrant peu,
en laissant un membre endolori au froid quelques minutes,
remettre un vêtement lorsque le froid commence à saisir
et une fois réchauffé profiter à nouveau du froid selon la demande.
 
Lorsque le système économique aura été remis à plat,
la Sécurité Sociale pourra retrouver sa fonction première,
on pourra alors l'appeler Fraternité Sociale.
 

Le froid peut être notre allié, si nous le décidons.







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