un concert revigorant
à se faire prescrire
pour remettre sur les rails du tonus
2 sets d'1h10 soit 2h20
un plaisir de musique
de quoi réveiller un moribond
à l'heure où nombre d'AAArtistes
comptent leurs minutes sur scène
comptent leurs minutes sur scène
se contentent d'1h30
quasi minimum syndical
ça ne peut faire que du bien
de voir des musiciens jouer depuis plus de 45 ans
et continuer à aimer la muse sans hic
de Chicago
la musique retiendra cette fusion transgenres
rock soul jazz apports de l'écriture de musique classique
les pupitres dialoguent se superposent jusqu'à l'épectase de l'unisson
les premiers albums sont des pépites indémodables
les requins de la finance et Peter Cetera ont fait dévier le groupe
pour conquérir un plus grand public
alignant des bluettes sentimentales
avec quand même la pierre angulaire If you leave me now
un son californien fait perdre l'identité du groupe
qui semble dès lors suivre les pas de Toto
et c'est bien paradoxal
trace perdue
peu de nouvel album sur les 25 dernières années
beaucoup de compilations et de live
parce que le groupe prend sa mesure là :
laisser à chaque pupitre le soin de s'exprimer
le régale des cuivres
une guitare rageuse
une joute pour le plaisir entre batterie et percussion
et c'est bien de plaisir qu'il est question tout au long de ce concert
petit détail à signaler ce soir un son un peu trop élevé
les voix sont étalonnées trop haut
seul bémol rectifiable
nombre de spectateurs se dégraissaient les oreilles à la fin
mais gageons que si les tourneurs invitaient Chicago
à jouer leurs trois premiers albums studio
pour peu que le prix des places reste abordable
le public serait au rendez-vous
Make a concert like Chicago
wishin you were here
Now !
nouvel album début juillet
le pouvoir des marques
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